Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/445

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tous vassaux de la châtellenie de Jonvelle, et recrutés tour à tour dans les nobles maisons de Cantecroix-Lomond, de la Chassagne, de Vy, de Cicon, d’Haraucourt, de Gevigney, de Bourbévelle, de Richecourt, de Lénoncourt, du Châtelet, de Livron, de Vienne, de Clermont-Tonnerre, etc. Tel fut aussi l’asile où les habitants d’Hurecourt, de Melincourt et de la Basse-Vaivre venaient se réfugier et monter la garde, en temps d’éminent péril.

Dès l’année 1257, les trois frères Eudes, Henri et Pierre de Demangevelle se font connaître par leur magnificence envers l’abbaye de Clairefontaine. Thomas et sa fille Elisabeth, mariée à Foulques de Melincourt, continuent à l’envi ces pieuses traditions de famille (1258-1270).

Selon l’usage féodal suivi dans la transmission des fiefs par héritage ou autrement, Elisabeth de Jonvelle fit hommage de ses fiefs au comte de Bourgogne en cette manière :

« Je Isabeal, dame de Jonville sur Sone, fais savoir à tuiz que je tiens en fiez et en homage de Mons Hugon, conte de Bourgoigne, et de Madame Alis, contesse de Bourgoigne, sa femme, Jonville, Corre, Ormoy, et ce que l’on tient de moy à Worbévelle, et ce que l’on tient de moy à Raincourt, la garde de Clairefontaine et des granges qui sont de la garde de Jonville ; tout ce que je ay à Vougécourt, et ce que l’on tient de moy à Villers le Patel, et ce que l’on tient de moy à Diemencheville, la garde d’Enfonville, la garde de Saponcour, et ce que l’on tient de moy à Contréglise et la garde d’Eparcé (Epernoux ?). En tesmoignage de laquelle chouse j’ay mis