Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/578

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ns doubte bien consolé ces pauvres gens de ce quartier-là. Et aurez avant ceste un ordre pour grossir vos compagnies jusques à cent hommes. En sorte que nous croyons que vous pourrez vous opposer à ces ravages, sans que nous estimions vous puissiez courrir aucun risque à Jonvelle et autres parts voysines ; et tant plus qu’incontinent les soldats de la milice seront en pied, et y en aura autour de vous pour vous espauler, s’il en est besoing.

Et quand à ce que nous dictes de Bresson, il nous donna tant d’asseurance qu’il avoit jà prests plus de trente soldats de la compagnie du fut sieur de Brachy, et qu’en cinq jours il vous en enverroit cinquante, que nous jugeasmes son offre ne pouvoir estre refusée en ceste nécessité ; et ce mesme tant plus que ladicte compagnie ayant esté levée par ordre particulier de Sa Majesté, nous ne pouvions la mépriser et moins la rompre, outre qu’elle sera sans constance. Et verrons si ledict Bresson satisfera à ses offres. Sur quoy, nous prions Dieu, etc.


Même date. — La Cour au sieur de Chassey, seigneur de Purgerot.

Les archevesque, etc… commis au gouvernement du comté de Bourgogne, ordonnons au sieur de Purgerot d’incontinant assembler sa compagnie de soldats esleuz au lieu de Jussey, afin de servir à la garde d’iceluy, jusques à autre mandement. Enjoingnons à toutes les communaulfés qui doibvent fournir lesdicts esleuz de les envoyer promptement audict Jussey, bien armez et munitionnez, sur peine de chastiment exemplaire contre les désobéissans.


Dole, 15 mai 1636. — La Cour à de Mandre.

Diverses recommandations. Bresson s’est plaint de lui.

Monsieur de Mandre, nous avons en mesme temps receu deux de vos lectres, des 13 et 14 de ce mois (elles manquent au recueil), où nous avons veu avec grand ressentiment ce qui est arrivé