Page:Couillard-Després - Louis Hébert, premier colon canadien et sa famille, 1913.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE II


dangers de la traversée de l’océan. — courage de louis hébert. — les premiers explorateurs. — louis hébert et samuel de champlain. — les colons. — l’établissement de l’île sainte-croix. — le premier hivernement. — maladies et souffrances. — port-royal. — M. de monts retourne en france. — M. de poutrincourt. — les premiers défrichements à port-royal. — louis hébert et la culture. — les services qu’il rend dans ce premier voyage. — retour en france.


La traversée de l’Océan, à cette époque, était loin d’être une entreprise facile. Les vaisseaux ne ressemblaient pas, même de loin, à nos palais flottants. Pour entreprendre le voyage il fallait une résolution peu ordinaire. La perspective d’être ballottés durant sept ou huit semaines et d’être exposés à la merci des flots suffisait pour arrêter beaucoup de gentilshommes qui eussent désiré prendre part à l’expédition.

Louis Hébert, plus courageux, fit connaître combien il désirait se rendre en Acadie. M. de Monts fut charmé de cette proposition. Il consentit à le prendre à