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Page:Coulombe - Les mystères du château Roy, 1900.djvu/41

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— Oui, Monsieur, la voici si vous désirez la voir.

L’agent la prit et la lut.

— Puis-je garder cette lettre pour quelque temps ?

— Certainement, tant que vous le désirez.

— Avez-vous entendu quelque bruit avant que vous constatiez la mort de M. Roy ?

— Non, Monsieur, répondit Pierre mais lorsque j’entendis crier M. Roy j’étais dans mon bureau près de la fenêtre. Je sursautai en entendant le cri. Je fermai ma fenêtre et je vis quelqu’un courant dans la direction du parc.

— Avez-vous remarqué sa taille, son uniforme ?

— Il portait un chapeau mou, il était d’une taille moyenne, mais il m’a été impossible de voir la couleur de son habit étant donné qu’il faisait très sombre.

— Vous êtes certain d’avoir vu quelqu’un se diriger du côté du parc ?

— Oui, Monsieur.

— C’est très bien. Et donnant ordre à deux des agents qui étaient là on alla faire des recherches dans le parc. Ils virent un homme qui s’enfuyait à toutes jambes. Ils partirent à sa poursuite mais il leur fut impossible de le rejoindre.

Durant ce temps au Château on continuait les recherches. On défit presque tout l’appartement. Les murs, les plafonds, le plancher fut sondé. On examina soigneusement la fenêtre, la serrure, la porte sans y pouvoir découvrir de quelle manière le meurtrier avait pu commettre son crime sans qu’aucun moyen de pénétrer en dedans ou d’en sortir fût possible.

Des recherches furent alors organisées pour chercher Walter. On localisa l’hôtel où il se retirait mais il fut impossible de le trouver. On fit alors une perquisition dans sa chambre et on découvrit dans l’une de ses malles un fusil de chasse démonté et un étui qui devait porter le couteau découvert dans la gorge de la victime.

Le lendemain matin en s’éveillant Thérèse vit quelque chose dans la vitre de la fenêtre. Elle pria son mari d’aller voir. Pierre se leva, aussitôt ouvrit la fenêtre et s’empara du papier qui était collé à une vitre et se mit aussitôt en devoir de prendre connaissance de son contenu.

Thérèse se leva et s’approchant de son mari qui semblait atterré