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Page:Coulombe - Les mystères du château Roy, 1900.djvu/62

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Elle ne se fit pas prier pour remplir cette obligation car elle doubla plusieurs fois la somme que sa mère avait fait marquer pour son enfant.

Et le jour du mariage de sa fille avec Jacques, qui fut le même jour qu’elle épousa Walter elle déposa dans la corbeille de Lucille une ronde somme, en signe de reconnaissance à Jacques qui leur avait promis un jour, à tous deux, le bonheur d’être unis.

Cette promesse leur avait paru impossible pour le moment mais elle venait enfin de se réaliser.


Il ne reste plus que quelques minutes pour le départ du bateau pour Paris.

Parmi la foule réunie sur le quai, nous pouvons reconnaître près de M. Philip, son fils Jacques et son épouse Lucille, Walter et Thérèse récemment mariés, entourés de parents et amis venus les reconduire.

Le capitaine lance un dernier avertissement aux passagers qui embarquent. Une dernière poignée de mains et on vit s’engager sur la passerelle puis disparaître dans le bateau.

La sirène se fit entendre on leva les amarres, le bateau pointa dans la direction de Paris les emportant vers un avenir plein de promesses.

Je suis heureux disait M. Philip en s’en retournant chez lui accompagné de quelques parents, car je sens que Jacques a non seulement trouvé la clef d’un mystère il y a quelques mois, mais aussi la clef du bonheur.

F—I—N