Page:Coupey - Muse des enfants, 1875.pdf/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
210
MUSE DES ENFANTS.

Bénis sois-tu, caur sensible ! Tu changes mon sort terrible, Bourdonne le prisonnier Au bon petit écolier. Oui, béni soit le cour tendre, N’hésitant pas à défendre L’être faible et gémissant Contre un despote puissant. Il sera plus tard le frère ; Le protecteur tutélaire Du pauvre déshérité,

L’ami de l’humanité. Tandis que l’enfant barbare, Qui d’une bête s’empare Pour faire un souffre-douleur, S’endurcit l’ame et le cour.