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MUSE DES ENFANTS.

0 mère ! que j’ai de chagrin D’avoir tant menti ce matin, Pardonne-moi, ta fille t’aime… — Sur ce point mon doute est extrême. — Quoi ! tu douterais de mon cour ? Désormais, j’aurai ce malheur. Lorsque l’on ment, l’on donne à croire Que c’est une nouvelle histoire Que l’on forge, et tous nos propos, Seraient-ils vrais, passent pour faux. Evite donc la menterie ! Je l’éviterai, dit Marie, Car je ne veux pas, ô douleur, Que maman m’appelle sans cour. 1 Elle tint si bien sa promesse, Que sa mère de sa tendresse Et de son doux amour d’enfant Ne douta plus un seul instant.