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MUSE DES ENFANTS.

FIÈRE ET HEUREUSE — Enfant, me disait ma mère, Ce dont je suis le plus fière, Ce n’est pas de ma croix d’or, De ma parure nacrée,

De ma robe de soirée, De mon collier moins encor ; Mais c’est de toi, ma chérie, Ma blondinette Marie, Le plus beau de mes bijoux, Que le bon Dieu m’a donnée, Le premier jour de l’année, Pour faire envie aux jaloux. Et ce qui me rend heureuse, Bien contente, bien joyeuse, Va ! ce n’est pas le plaisir Que l’on trouve aux assemblées, dux bals des nuits étoilées