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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/33

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XXXI
INTRODUCTION.

Yeng tjong[1] sur l’ensemble des choses coréennes, m’a fait connaître une multitude de faits intéressants et dont j’ai profité, mais parmi lesquels un bien petit nombre se rapportent à l’histoire littéraire ou philosophique ; de plus, cet ouvrage néglige totalement ce qui touche à la langue coréenne et aux religions bouddhique et taoïste, négligence facilement explicable par le discrédit où se trouve auprès des lettrés tout ce qui est d’origine populaire : pour ces différents points, j’ai dû chercher autre part, et j’ai trouvé peu de chose.

Pour les œuvres chinoises qui se sont implantées en Corée, et même pour quelques ouvrages coréens, le Catalogue de la Bibliothèque Impériale de Péking[2], m’a été précieux par ses copieuses notices ; pour le bouddhisme, j’ai eu largement recours à la traduction du Catalogue du Tripitaka de M. Bunyiu Nanjio[3] ; cette œuvre de patience et d’érudition m’a fourni des

1. 英宗

2. Le Catalogue de la Bibliothèque Impériale (voir Liste des Références) a été compilé dans les années Khien long, 乾隆 (1736-1795) par une commission formée des savants et des lettrés les plus autorisés de la Chine, sous la direction active de l’Empercur Kao tsong, 高宗 cet ouvrage ne contient pas seulement la nomenclature de titres, que pourrait faire prévoir le nom de Catalogue, mais des notices historiques, littéraires et critiques rédigées avec le plus grand soin et d’après les meilleures sources ; il est bien connu, d’ailleurs, de tous ceux qui s’occupent de littérature chinoise.

3. Cf. Liste des Références.

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  2. 2
  3. 3