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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/50

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XLVIII
INTRODUCTION.

japonaises[1], pense qu’une autre marque des impressions en caractères mobiles peut être cherchée dans l’aspect des raies verticales séparant les colonnes de caractères : si ces raies ne vont pas jusqu’à l’encadrement, cela tient à l’imperfection de la typographie, les filets de cuivre employés pour les imprimer étant insuffisamment assujettis, souvent trop courts, et glissant de leur place après que la feuille a été composée ; M. Satow part de cette explication plausible pour établir que l’imprimerie en caractères mobiles existait en Corée dès l’an 1317[2]. Il ne m’est pas possible de me ranger à cette opinion, attendu que le décret du Roi Htai tjong fixe nettement à 1403 l’invention de la typographie et parce que j’ai vu plus d’un ouvrage gravé sur planches où les lignes verticales n’atteignent pas non plus l’encadrement.

J’ai vu quelques ouvrages, imprimés à l’aide de types mobiles, comme semble le prouver la déviation d’un assez grand nombre de caractères, et qui, loin d’offrir la netteté des éditions faites au moyen de types en cuivre, présentaient des caractères peu nets et à bords baveux : des Coréens m’ont dit que ces livres avaient été imprimés à l’aide de types en terre cuite et que ce

1. Voir Liste des Références.

2, Cf, nº 229,

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