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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/90

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LXXXVIII
INTRODUCTION.

partie des terminaisons insérées par le Japonais, sont les marques de cas et les particules verbales de la langue coréenne, elles servent de guide au lecteur coréen pour l'intelligence d'une langue dont le génie est tout différent du génie de sa langue maternelle. Mais dans la plupart des cas, le texte.chinois est placé dans toute sa pureté sous les yeux du Coréen qui doit avoir déjà une connaissance approfondie de la syntaxe chinoise pour mettre judicieusement en place les particules indigènes : toute erreur sur la nature de la terminaison à employer, sur la place où elle doit être mise, constitue un contre-sens.

L’œuvre de Syel Tchong a été de faciliter la lecture à haute voix, et par suite l'intelligence du chinois, en écrivant les particules coréennes telles qu'elles sont usitées pour la lecture des textes chinois. On trouvera, dans les notices que j'ai consacrées au You sye hpil tji (no 43) et au Sye tjyen tai moun (no 187), deux listes des affixes les plus importants ; bien qu'incomplètes, ces listes suffiront à montrer que le ni do ou ni moun[1] note les cas, les postpositions qui remplacent nos prépositions, les terminaisons verbales, qui jouent à la fois le rôle de modes, de temps, de

1. 吏文, ri moun.

  1. 1