de près ou de loin à l’instruction, ensuite des poésies, des nouvelles, le tout semé de quelques culs-de-lampe assez bien tournés. Le Han sei zatu si, [texte chinois]反省 雑誌[1], revue générale donnant des études historiques, politiques, des vers chinois et japonais, en est à sa treizième année ; il s’est adjoint depuis l’an dernier une édition européenne The Hansei zasshi[2], rédigée uniquement par des Japonais, fort joliment illustrée et qui est destinée à faire connaître au monde le Japon réel et les Japonais ; on y trouve des articles en anglais, français, allemand, russe. The Far East, rédigé principalement par des Japonais, est tout en anglais : c’est une revue mensuelle dont le but est à peu près le même que celui du Hansei zasshi ; elle semble cependant plus que ce dernier préoccupée de la politique et des faits contemporains[3].
Ces revues mixtes sont, on le voit, assez récentes. Mais, pour donner une idée de l’importance de la presse périodique non quotidienne, je ne puis poursuivre une énumération, qui serait à la fois fastidieuse et incomplète. Le tableau suivant, tiré du Mei di hau kan, indique pour 1892 le nombre des revues et leur répartition en catégories ; j’ajoute en note[4] les titres de quelques-unes de ces publications.