Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/239

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les Médecins et Légistes ont des Elèves en province (Saengdo [Săing to], 生徒 생도).

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Sous la dynastie de Koryŏ [Korye], il y avait des examens pour les Médecins, Astrologues, Géoscopes, Légistes, Calligraphes, Comptables ; quelques-uns de ces examens sont mentionnés dès 958, ils furent tous réglementés en 1133.

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Il existe Aujourd’hui des Concours pour les Médecins, Ŭigwa ch’oboksi [Eui koa tcho pok si], 醫科初覆試 의과초복시 ; pour les Astronomes, Géoscopes et Astrologues, Ŭmyanggwa ch’oboksi [Eum yang koa tcho pok si], 陰陽科初覆試 음양과초복시, et pour les Légistes, Yulgwa ch’oboksi [Ryoul koa tcho pok si], 律科初覆試 율과초복시 : ces examens sont réglés de la même façon que ceux des Interprètes. Les Comptables, Dessinateurs, Calligraphes sont choisis par de simples examens de capacité : ces trois corps sont tenus pour inférieurs aux autres.


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Des Comptables et Calligraphes, il est à peine question dans les Statuts de 1469 ; les Dessinateurs faisaient partie de la classe moyenne de cette époque (cf. n° 1090, 1092, 1093), mais étaient nettement séparés des Interprètes, Astrologues, Médecins, Légistes, choisis dans des Concours solennels (voir Statuts fondamentaux, volume des Rites, feuillet 40, verso, édition de 1865). Dès l’origine ces quatre corps avaient accès aux Charges nobles et rien n’indique qu’en 1469 la démarcation existât déjà, qui sépare Aujourd’hui de la noblesse ce qu’on appelle la classe moyenne ; cette distinction, encore maintenant, est toute de coutume ; elle vient peut-être de l’origine même de la classe moyenne, origine que nous laisse soupçonner un bref passage des Statuts fondamentaux (volume des Fonctionnaires civils, feuillet 60, verso, édition de 1865). Les fils des femmes de second rang des fonctionnaires les plus élevés pouvaient, comme je l’ai dit au chapitre XIV (n° 1087) avoir des charges à la Cour des Interprètes (n° 661), au Bureau d’Astrologie (n° 605), à la Chambre des Fournitures pour le Palais (n° 56), au Bureau de Secours (n° 666), au Bureau des Dessinateurs (n° 614), parmi les Comptables (n° 365) et parmi les Légistes (n° 756) ; tenus à l’écart par les nobles pour la tache de leur naissance, et dédaigneux du peuple d’où ils n’étaient pas sortis, ces demi-nobles prirent les seules fonctions qui leur fussent offertes, se les approprièrent par les connaissances techniques qu’ils acquirent, les transmirent à leurs fils et formèrent peu à peu la caste qui existe Aujourd’hui ; ils ont, semble-t-il, oublié