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NOTES.

Remarquez qu’Amyot a écrit « quant et lui, quant et elle, quant et eux, » non pas, comme l’ont corrigé fort mal ses éditeurs, « quand et lui, quand et elle : » de même il écrit « quant et quant, » non pas « quand et quand » qui se lit dans toutes les réimpressions.

P. 6, l. 9. « Du milieu de la roche et du plus creux de l’antre sourdoit une fontaine. »

Amyot : « Le dessus, ou pour mieux dire la voûte de cette caverne étoit le milieu de la roche, au fond de laquelle sourdoit une fontaine. » On ne sait ce qu’il veut dire. Le texte est parfaitement clair. Il ajoute après cela : « L’humeur de la fontaine nourrissoit la belle herbe. » — Humeur, en ce sens, est italien, mais nullement françois, et fort désagréable ici, comme dans Régnier,

Mes yeux toujours mouillés d’une humeur continue.

P. 6, l. 16. « Offrandes des anciens pasteurs. »

Version d’Amyot. Ce n’est pas là tout-à-fait le sens. Le texte dit, mais en trois mots : « Offrandes de quelques vieux pasteurs qui, en quittant leur profession pour se reposer, avoient consacré leurs