Page:Courier Longus 1825.djvu/218

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
218
NOTES.

C’est le vœu ordinaire du chœur dans les tragédies. Ὄρνις γενοίμαν. « Que ne suis-je l’oiseau léger qui franchit les monts et les mers ! »

P. 38, l. 22. « Afin qu’on ne pensât… »

Amyot : « afin possible qu’on ne pensât. » Il n’a pas vu que dans le grec ἴσως est une glose marginale.

P. 39, l. 10. « En folâtrant lui faire quelque déplaisir. »

Amyot : « Chloé, qui craignoit que les autres pasteurs ne lui fissent peut-être quelque violence… » L’auteur n’a garde de s’exprimer aussi grossièrement.

P. 40, l. 2. « Apportoit une flûte… »

Σύριγγα καινὴν τῷ Δάφνιδι δῶρον κομίζουσα, leçon du manuscrit de Florence. Δῶρον manque dans celui de Rome et dans Colombani. Il faut le conserver. Cela fait une phrase très belle, imitée peut-être de ce passage de Théopompe : Τί δὲ τῶν ἐκ τῆς γῆς καλῶν ἢ τιμίων οὐκ ἐκομίσθη δῶρον ὡς αὐτόν ;

P. 41, l. 19. « Se jettent en meuglant dans la mer. »

Amyot : « et toutes d’une secousse se jetèrent en-