Page:Courier Longus 1825.djvu/290

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notice d’un livre qui ne se vend point, qu’on donne à peu de personnes, et que même on ne peut plus donner ? et qu’importe à qui vous lit que ce livre soit bon ou mauvais, si on ne sauroit l’avoir ? Que vous vous défendiez du mal qu’on vous impute en nommant celui qui l’a fait, cela est tout simple ; mais personne ne vous accusoit d’avoir fait cette traduction. Je ne veux point trop vous pousser là-dessus, ni paroître plus fâché que je ne le suis en effet. Vous avez cru la chose de peu de conséquence, et pensé fort sagement qu’un tel ouvrage ne me pouvoit faire ni grand honneur ni grand tort ; mais enfin vous eussiez pu vous dispenser de me nommer, du moins comme traducteur, et en y pensant mieux, vous n’eussiez pas dit que j’étois ni habile, ni helléniste.

Vous n’êtes pas plus exact en parlant de M. Furia. Sans autre explication, vous le désignez seulement comme bibliothécaire, gardien d’un dépôt littéraire célèbre dans toute l’Europe. Y pensez-vous, monsieur ? Vous écrivez à Paris, vous parlez à des François