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Page:Courier Longus 1825.djvu/324

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dans la bibliothèque, M. Furia me montra ce livre que je lui demandois, et que je connoissois mieux que lui, sans l’avoir tenu si long-temps, et moi je lui montrai dans ce livre ce qu’il n’avoit pas vu en six ans qu’il a passés à le décrire et à en extraire des sottises. On voit par là clairement que tout le récit de M. Furia, et les petites circonstances dont il l’a chargé pour montrer que le hasard nous fit faire à tous deux ensemble cette découverte, qu’il appelle commune, sont autant de faussetés. Or, si, dans un fait si notoire, M. Feria en impose avec cette effronterie, qu’on juge de sa bonne foi dans les choses qu’il affirme comme unique témoin ; car, à ce mensonge, assez indifférent en lui-même, il joint d’autres impostures, dont assurément la plus innocente mériteroit cent coups de bâton. C’étoit bien sur quoi il comptoit pour être un peu à son aise, comme l’huissier des Plaideurs. J’aurois pu donner dans ce piège il y a vingt ans ; mais aujourd’hui je connois ces ruses, et je lui conseille de s’adresser ailleurs. J’ai très bien