Page:Cournot - Essai sur les fondements de nos connaissances.djvu/11

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de la connaissance humaine, on pourrait supposer que l’auteur est ce que l’on est convenu d’appeler, dans le style de la controverse moderne, un rationaliste. On se tromperait en cela : je suis persuadé, autant que qui que ce soit, de l’insuffisance pratique de la raison ; et je ne voudrais pas, pour la vanité de quelques opinions spéculatives, risquer le moins du monde d’affaiblir des croyances que je regarde comme ayant soutenu et comme devant soutenir la vie morale de l’humanité.

A. C.
Paris, 28 août 1851.