Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/133

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III


Justement, le petit Albert revenait de l’église Ste-Catherine, escorté de son grand-père et parrain M. Kaekebroeck, et de sa tante et marraine Pauline Platbrood.

Il était exaspéré, poussait des cris de fureur, Adolphine, qui le guettait par « l’espion », s’élança dans la rue ; elle l’arracha des bras de la bonne, et, relevant l’immense voile de mousseline qui le couvrait, elle essaya de calmer le nourrisson.

— Oh, le méchant ! Mais voyez un peu comme il est colère !

Dans le vestibule, elle lui chatouilla le nez, pinça tendrement ses babines : rien ne fit, Albert criait, se congestionnait toujours davantage.

Alors, M. Kaekebroeck voulut s’en mêler ; il pencha sur le môme sa grosse tête barbue, fit une risette…