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LE MARIAGE D’HERMANCE
l’encourageait dans ses goûts modestes. Elle se sentait vraiment revivre en lui : il était bien de sa race, simple, affectueux et bon, sans l’ombre d’une vanité. Toute l’âme honnête de ce brave garçon était dérivée de la sienne.
Elle s’ébroua de son émotion :
— Hé, si l’on faisait maintenant un petit besigue !
— Tout ce que tu voudras, ma chère petite Bonne Maman !
Mais avant d’aller chercher les cartes et les marquoirs, il l’étreignit encore à grands bras.
Elle souriait finement :
— Ah ! câlin Pierrot, comme tu l’aimes !