Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/133

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
129
LE MARIAGE D’HERMANCE

Alors Thérèse compléta le portrait de Dujardin d’après les confidences de son mari. Elle parla de son bon caractère, de sa modestie, de son indifférence pour les demoiselles du grand monde.

— Vous voyez, dit-elle, il n’a pas du tout des manières de richard. Il n’est pas fier ; il a tout de suite accepté de manger la soupe avec nous à la bonne franquette. Hein, ça est gentil ?

— En effet, répliqua le major, ce garçon est tout à fait aimable ; je le crois très intelligent. Il arrivera.

Et il s’abîma dans ses réflexions, tandis que Mme Mosselman stimulait ses invités et prévenait obligeamment qu’il n’y avait plus après ça que des poulets avec de la salade.

Soudain, un cri sonore brocha sur le bruit des conversations :

— Oeie, mais ça !