dans l’ironie, dans la blague de soi-même ; puis, enhardi par le tapage des voix, subissant l’influence de cette atmosphère enjouée et cordiale qui régnait dans la maison, il avait repris son naturel.
Ah vraiment, elle était charmante ! Quelle abondance, quelle source de cœur ? Comme elle avait su l’attendrir et l’émouvoir en lui parlant de Mme Vermeulen ! Comme elle s’intéressait gentiment à son frère Hippolyte « qui faisait tant de progrès à l’Athénée » !
Et Alberke, et Hélène Kaekebroeck, et le petit Prosper Cappellemans, quelle place de tendresse tous ces petits occupaient dans l’existence de cette jeune tante !
Elle lui plaisait de toutes les manières ; elle était également jolie, bonne et spirituelle ; on voyait son âme au fond de ses yeux limpides.
Brune et svelte, avec des joues vermeilles,