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LE MARIAGE D’HERMANCE

tous ces objets anciens et familiers qu’il aimait et qui l’aimaient.

Au surplus, il éprouvait une joie profonde à vivre dans le voisinage d’Hermance ; il passait volontiers dans la rue des Chartreux en revenant du ministère ; cent fois, il avait été sur le point de sonner à la porte d’une certaine maison qu’il affectionnait maintenant entre toutes.

Malheureusement, les démarches qu’il avait entreprises au sujet du commodo et incommodo du major, n’avaient abouti jusqu’à présent à aucun résultat, de sorte que, dans sa candeur, il ne se croyait pas encore autorisé à faire une visite chez M. Platbrood.

En attendant, il avait renoué des relations suivies avec Mosselman et rencontrait assez souvent Joseph Kaekebroeck dont la sympathie à son égard, composée d’estime et de confiance, se transformait insensiblement en solide amitié.