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LE MARIAGE D’HERMANCE

formes héronnières avaient trouvé jadis quelques attentifs parmi les télescopes de l’orchestre. Mais l’amour du coryphée Van Crombrugghe l’avait sortie des liaisons galantes, si bien qu’elle était devenue une épouse parfaite.

Elle enseignait également, de préférence, les tout petits, les bébés, qu’elle aimait beaucoup, comme une femme désespérée d’être demeurée stérile malgré des efforts méritoires ; mais elle se cantonnait d’habitude dans la fonction modeste de pianiste à danser, suppléant ainsi au mince violon de son mari.

M.  et Mme  Van Crombrugghe étaient un couple original et populaire. On s’en moquait bien un peu, principalement à cause de la disparate de leur physique, mais ils donnaient d’excellentes leçons et possédaient la sympathie de tous leurs élèves.