à la Cour. Bientôt Mme Dujardin prit le bras de M. de Berghe et passa dans le salon où les invités se répandirent à sa suite.
On apporta le café. De petits groupes s’étaient formés qui jasaient dans les coins, au fond des embrasures et derrière le piano à queue dont la table relevée faisait l’office de paravent.
Enfin, M. le conseiller Schelfout racontait l’histoire de son empoisonneuse à quelques étourdis qu’il avait astucieusement poussés dans une encoignure sans issue.
Mme Dujardin, étalée dans un sofa, recevait les hommages de son vieux chevalier que l’extra-dry rendait expansif, cependant que, derrière une jardinière, son mari s’entretenait avec une jolie femme dont il recherchait les sourires, en attendant peut-être de moins menus suffrages.
Quand à Mlle Adrienne, elle avait entraîné