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LES CADETS DU BRABANT

dans la rue Ste-Catherine afin de retourner à l’église.

Pour l’instant, en se penchant aux fenêtres, on pouvait la voir défiler dans le soleil à l’entrée de la rue de Flandre. Aussi, les enfants s’exclamaient et trépignaient d’impatience ; les dames avaient forte affaire pour les obliger à tenir en place. Alberke surtout se montrait le plus turbulent ; Adolphine avait beau lui proposer comme exemple sa cousine Jeanne, il se moquait de lui ressembler et prétendait escalader la tablette de la fenêtre pour mieux voir. On dut le menacer d’appeler son père s’il persistait à ne pas vouloir rester tranquille.

Mais l’avisée Pauline survint en ce moment, les bras chargés d’une énorme caisse en fer blanc ; et tout le petit monde, distrait de la procession lointaine par la