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LES CADETS DU BRABANT

société et à son vaillant chef qui avaient si bien compris ses intentions et remportaient un succès de si bon aloi auprès du gros public.

Mais le cortège avait disparu ; déjà, l’on arrachait les branchages qui pavoisaient les façades, et nos amis, préparés au départ, remerciaient Mme Cappellemans de son aimable hospitalité, quand une grosse rumeur éclata dans la direction du marché Ste-Catherine. Aussitôt, l’on vit les passants qui se mettaient à courir vers la place en agitant de grands bras.

Les dames s’affolèrent :

— Mon Dieu, qu’est-ce que c’est maintenant ! Pour sûr qu’il y a un malheur !

En ce moment, la vieille Rosalie apparut toute bouleversée :

— Monsieur, monsieur, criait-elle en cher-