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LES CADETS DU BRABANT

Tous deux désormais, sans plus se soucier du public, s’étaient remis au travail avec acharnement. Sept semaines encore les séparaient du festival de Namur et ils comptaient bien les mettre à profit.

Joseph Kaekebroeck, plus attentif que jamais à développer dans sa troupe le goût des maîtres, poursuivait sa méthode, donnait un véritable cours d’histoire musicale, tandis que Verbeeck chaleureux, entraîné, rompu à la pratique, apportait dans ses exécutions un scrupule, une conscience qui ne se démentait pas.

De son côté Ferdinand Mosselman, tout plein d’une sombre énergie, avait résolu d’épurer une bonne fois la Cécilienne. Son