prix d’exécution, battus, mais glorieusement, par une grosse société d’Arras composée en grande partie de musiciens gagistes. Encore une fois, ils avaient manqué d’éclat dans le morceau imposé, une chevauchée hongroise écrite pour des forces orchestrales considérables. Mais de l’avis unanime, ils avaient été supérieurs dans le morceau au choix et dans la lecture à vue. Nul doute que si le règlement du concours avait institué des prix spéciaux, ils fussent arrivés à se classer au premier rang dans l’une et l’autre des joutes accessoires.
Quant à la Cécilienne, elle montra ce que peuvent réaliser la volonté et la persévérance mises au service d’un noble but.
Elle lutta bravement et obtint le troisième prix en seconde division ; le succès n’était pas mince si l’on songe qu’elle entrait en