rant partout qu’il était las de ces querelles stupides. Mais son abstention était tout de même singulièrement remuante. Il ne pouvait s’empêcher de visiter les deux camps, et sous couleur de s’entremettre, de tout arranger, il révolutionnait tout davantage !
Rien n’eût été plus facile sans doute, à un négociateur avisé et sincère, de calmer les esprits après les victoires mutuelles des Cadets du Brabant et des Céciliens au festival de Namur. Mais le droguiste ne l’avait pas voulu ; c’est lui qui avait déchaîné Mannebach par les rues en lui rapportant les fausses « piques » de Verbeeck à la suite du premier succès de Mosselman. De même, il avait empêché toute avance généreuse de la part des Cadets en leur décrivant l’insolence des Céciliens, et l’espoir, dont ceux-ci se flattaient à présent, de l’emporter un jour