Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
214
LES CADETS DU BRABANT

de fête et payait du faro à toutes les marchandes de boustrincks et de scholl !

Bientôt, d’immenses transparents apparurent au premier étage des cabarets, avec des inscriptions votives qui, pour avoir été brossées à la hâte, n’en étaient pas moins éloquentes.

Et de toutes parts, depuis la place d’Anvers jusqu’aux Riches Claires, les rues s’ornaient de mâts écussonnés et de penderies en fil de laiton destinés aux illuminations du soir.

L’effervescence devint telle, même dans le centre de la ville, que l’on jugea prudent de fermer la Grand’Place avec les fameuses barrières Nadar, afin de circonscrire la cohue et de permettre aux sociétés lauréates d’atteindre sans trop d’encombre jusqu’à l’Hôtel de Ville, où le vin d’honneur devait leur être