Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/218

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
216
LES CADETS DU BRABANT

de soirée, le pardessus sur le bras, allaient et venaient, fiévreux, les mains embarrassées d’énormes bouquets à collerette.

Tout à coup, les policiers à cheval firent reculer le populaire qui obstruait la rue du Progrès :

— Le Bourgmestre ! Le Bourgmestre !

En effet, c’était une surprise de M. de Mot qui avait tenu à rehausser la manifestation en venant saluer les vainqueurs au saut du train.

L’équipage communal s’avançait au milieu des rumeurs sympathiques et s’arrêta devant la porte centrale du monument.

Déjà, le valet de pied avait dégringolé de son siège pour ouvrir la portière. M. de Mot escalada vivement les marches du perron et disparut dans la gare.

Au même instant, un long sifflement de