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LES CADETS DU BRABANT

un bond de cœur, s’était élancée vers son amie :

— C’est fini, c’est fini, s’écriait-elle en la pressant sur sa poitrine, n’est-ce pas, chère petite Thérèse, qu’on n’a jamais été fâchées nous autres !

Elles goûtèrent un moment de joie sans mélange.

Et tandis que les jeunes femmes s’étreignaient avec transport, le droguiste, faufilé au milieu de la famille Kaekebroeck désignait les deux présidents qui, juchés sur le plus haut gradin de l’estrade, contemplaient la foule enthousiaste et se tenaient gracieusement enlacés dans une attitude de camaraderie héroïque :

— Regardez-les une fois, dit-il, est-ce que ça n’est pas juste maintenant comme les comtés d’Egmont et d’Hornes sur le square