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LES CADETS DU BRABANT

vres dominaient, noyant, étouffant les bois dans la sonorité que vomissait leur énorme pavillon. Il était regrettable que Van Camp, en dépit de tous ses « flikkers », ne s’aperçut pas de ce je ne sais quoi de fruste et de barbare qui empreignait ses exécutions et leur imprimait l’allure d’une bamboula foraine.

Après cela, la faute en était peut-être à un mauvais groupement des musiciens ; certains instruments se faisaient tort en voisinant de trop près. Il faudrait immédiatement aviser à cela et tâcher à ce que tous les éléments de l’orchestre se fondissent ensemble avec plus de proportion et d’équilibre.

Au fait, la mauvaise qualité du son provenait sans doute aussi en grande partie de l’acoustique : Van Camp n’avait pas tort quand il assurait que le plafond, beaucoup trop bas, nuisait à l’expansion de ses cui-