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LES CADETS DU BRABANT

j’ai vu entrer Kaekebroeck avec Verbeeck. Ils ne m’ont seulement pas regardé à force qu’ils parlaient ensemble. Et le vieux Flip avait l’air si content n’est-ce pas ! Et il donnait à chaque instant la main à Kaekebroeck comme pour dire « merci saiez-vous ! ». Et puis, ils sont montés au local. Alors, je pensais comme ça en moi-même : « Tiens, tiens ça est drolle ; pour sûr qu’il y a du neuf. » Et voilà ce que je voulais dire, meijnheer de Président.

Il fut impossible d’en tirer davantage ; à toutes les questions dont on l’accablait sur les Cadets, il répondait obstinément :

— Pour ça, je ne saie de rien…

En vérité, cette histoire intriguait beaucoup Mosselman dont le front tout à l’heure lumineux, commençait à se plisser, à se couvrir d’ombre. Qu’est-ce que tout cela pou-