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LES CADETS DU BRABANT

les trembleurs, etc., et contait une histoire sur chaque individu :

— Il y en a plus, savez-vous, dit-il en enfonçant sa musch sur sa tête d’un geste familier, mais Verhoegen et Ferdinand en ont emporté une dizaine avec à Mons ce matin…

Et tirant une grosse montre de son gousset :

— Il est maintenant quelque chose de trois heures. C’est tout de même drôle que le premier pigeon ne rentre pas. Il fait pourtant si beau… Pourvu qu’il ne lui soit pas arrivé un malheur !

— Oh, ne dis pas çà, Jérôme ! supplia Thérèse déjà tout apitoyée. Voyons, il n’est pas trop tard. C’est loin de Mons à Bruxelles…

— Et puis, déclara Adolphine, le concours ne saura pas être fini avant quatre heures.