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Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/129

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LA LIGNE DES HESPÉRIDES

Je calculai ainsi qu’il y avait environ par minute une ou deux secondes où le Dungeness demeurait presque immobile et plane.

C’est pendant un de ces précieux moments que je m’élançai sur le comptoir auquel je m’agrippai de toutes mes forces.

J’étais parvenu à boire une tasse de thé et je croquais maintenant une rôtie quand une brusque main s’abattit sur mon épaule :

— By Jove, s’écria une voix bien timbrée et joyeuse, voilà un estomac ! Vous sortez, vous buvez, que dis-je ! vous mangez dans cette terrible aventure ! Parbleu, cela n’est pas ordinaire. Permettez que je secoue votre main !

En même temps, l’homme se découvrait avec cérémonie et se présenta :

— Mr James…

C’était le médecin, un gentleman