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LES DEUX CROISIÈRES

Le capitaine était furieux. Après quelques jurons réflexes, il s’adoucit pourtant et tenta de m’expliquer mes bévues, ce qui était une perte de temps. 

Nous jouâmes la seconde manche. Cette fois, enseigné par l’expérience, Mr Wood étudia soigneusement ma manière de jouer ; il se convainquit tout de suite que, loin d’être un allié, j’étais au contraire pour lui un nouvel adversaire et de la plus dangereuse espèce. Cette constatation eût effrayé de plus forts « domineurs ». Mais telle était la sagacité et la bravoure de ce petit homme qu’il entreprit de lutter seul contre trois et fit si bien qu’il gagna la partie de revanche.

Le verbeux doctor, et le coi Mr Clift en étaient stupéfaits.

— La belle ! cria Mr James avec une feinte colère.

Et nous gagnâmes aussi la « belle » après des péripéties vraiment passionnantes.