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Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/209

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LA LIGNE DES HESPÉRIDES

promis tant de joie d’une promenade avec miss Helen à travers cette île bienheureuse, parfumée comme un printemps de la Grèce !

Au moment où le Dungeness levait l’ancre, Mr James me remit un pli en grand mystère. Reynaud m’annonçait « leur » débarquement.

Je fouillai la rive de ma jumelle. Je les découvris sur une terrasse fleurie, qui nous faisaient des signes d’adieux.

Et il me sembla que la brise m’apportait ces paroles amoureuses :

L’air est plein d’une haleine de roses.
Revenez mes plaisirs, ma Dame est revenue !

Les vents heureux m’ont ramené en Europe.

J’aime miss Helen, nous nous aimons…

Loués soient les Dieux qui me donnèrent une âme raisonnable, à l’abri des