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Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/55

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ATLANTIQUE IDYLLE

Quand Elle passe devant moi, je m’incline…

Est-ce qu’elle m’a vu ? Ou feignit-elle ne pas me voir ?

Je demeure longtemps soucieux. Et puis, à la pensée qu’elle me tendra demain sa cruchette, le doux espoir des romances dissipe mes low spirits.

J’allume un cigare et commence ma promenade du soir.

Parfois, je m’arrête à l’avant pour contempler dans le ciel pur une petite constellation — un Y brodé sur l’azur sombre, que j’aime depuis mon enfance entre toutes les étoiles. Et je l’invoque ardemment afin qu’un jour elle exauce les chers vœux que je forme dans le secret de mon cœur attendri.

Maintenant, le pont est plein de solitude ; au-dessus des pulsations du compound, je n’entends que le grincement intermittent de la chaîne de trans-