Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/95

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II


Le roulis était fort mais assez régulier ; il ne m’incommodait pas ; d’ailleurs, j’en ai vu bien d’autres ! Je ne redoute peut-être que ce mouvement de « tire-bouchon » comme l’appellent les marins, c’est-à-dire le bateau soulevé sur le dos d’une vague énorme, et puis, sous l’action combinée du roulis et du tangage, replongeant en spirale dans le creux des vagues. Cela, je crois que c’est irrésistible.

En attendant que cette invention du diable se manifestât dans le Golfe, je fumais un blond havane par dessus des magazines. Il n’y avait personne dans ce