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Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/108

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LES NOCES D’OR

frère rentrait en même temps que Verhulst, et que toute la famille et les connaissances se disposaient à l’aller chercher le 30 octobre au débarcadère, sa joie ne connut plus de bornes. Car, après le bon accueil que lui avait fait dernièrement M. Platbrood — qui avait approuvé sans réserve ses plans de transformation de la salle de bain — et surtout à cause des rapports nouveaux et sympathiques qu’avaient créés entre le major et lui ses fonctions de capitaine quartier-maître, François ne doutait pas qu’on ne lui permît de se joindre à la bande ; et le cœur lui bondissait dans la poitrine à la pensée de vivre tout un grand jour auprès de sa bien-aimée.

C’est pourquoi leurs regards à tous deux exprimaient de douces espérances.

Cependant, Hippolyte et Hermance, abandonnés à eux-mêmes, avaient éparpillé toutes