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Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/126

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LES NOCES D’OR

homme avec aplomb, bien qu’il n’en sût rien du tout. Entrez seulement dans ma voiture. Notre hôtel est juste sur le quai…

À ces mots, la bande s’affola. Quatre heures et demie ! Mais ils avaient à peine le temps d’arriver jusqu’au port !

— En avant ! s’écria Joseph, nous prendrons des voitures en bas, c’est plus sûr.

Et leur course recommença, plus dangereuse qu’au départ, car ils dégringolaient cette fois un escalier insidieux, plein de tournants imprévus.

Enfin, après mille encombres, ils sortirent des catacombes de la gare. Joseph fit monter ses beaux-parents dans une épaisse guimbarde où il poussa également les demoiselles Janssens et le droguiste qui tempêtait, furieux de ne pouvoir se rafraîchir.

Puis il s’élança dans un fiacre découvert avec