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Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/156

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LES NOCES D’OR

sions sur les toilettes du cortège. On convenait que bonne-maman Van Poppel était éblouissante. Adolphine aussi remportait de grands suffrages. Pauline Platbrood était charmante : son air de gravité mélancolique attendrissait tous ceux qui savaient le roman de son cœur.

Quant à Maria Spruyt, qui lui ressemblait en noir, elle plaisait beaucoup. Mais il n’était personne qu’elle intéressât davantage que le lieutenant Verhulst ; le jeune homme ne la quittait pas des yeux et faisait à son propos mille questions à ses vieilles cousines : il ne se souvenait pas de l’avoir jamais vue.

— Mais si, répondaient les bonnes filles, vous savez bien, c’est la petite Spruyt qui venait toujours acheter des images à la boutique…

Il cherchait en vain dans sa mémoire ; il ne