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Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/160

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LES NOCES D’OR

étaient arrivés le matin même par le chemin de fer et c’est à peine s’ils avaient eu le temps d’embrasser leur fille, Mme Théodore Van Poppel, et leur chère petite Jeanne, qui partaient justement pour l’Hôtel-de-Ville. Aussi se démanchaient-ils le cou pour tâcher de les découvrir dans le chœur. Le Colonel Meulemans, qui se trouvait à côté d’eux, les complimenta sur la gentillesse de la petite Jeanne et la façon dont elle avait conduit ses grands-parents à l’autel :

— Mazette, c’est qu’elle n’était pas gênée le moins du monde ! Elle a fait ça avec une grâce et un sérieux vraiment extraordinaires. Ah, c’est une gamine bien intelligente !

— Oh oui, dit Mme Spineux violemment attendrie, elle apprend si bien. Voulez-vous croire qu’elle a eu le premier prix général dans sa classe ! Elle est si en avance pour son âge !