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Page:Courouble - Les Noces d'or de M et Mme Van Poppel (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/24

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LES NOCES D’OR

ce que tu m’as demandé ce matin que je t’ai donné tout de suite ?

À cette réplique imprévue, la jeune femme se troubla manifestement et rougit :

— Oeïe, dit-elle, est-ce que ça compte, ça ? Tu ne dois pas faire tant d’embarras pour une baise…

— Hé, hé, nargua Joseph, une baise, plusieurs baises, oui, avec beaucoup de choses autour…

— Oh, oh, firent Van Poppel et Mosselman en affectant une grande pudibonderie.

Mais Joseph, lancé, gronda comiquement :

— Taisez-vous seulement vous deux !…

Et, décochant un regard à sa tante et à la gentille Mme Mosselman :

— Hein, qu’ils en ont fait tout autant !

À ces mots, le rouge sauta aux joues de tante Adèle et de Thérèse et ce fut toute