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Mme KAEKEBROECK À PARIS

une penderie de cages et de tamis à l’étamine bigarrée comme un jupon écossais. Et dans le coin de la vitrine, à droite, quoi de plus intéressant à contempler que cette collection de toupies, doppen à « clache » et à ficelle, les unes petites et frustes, à peine dégrossies, les autres en forme de poires, bien lisses, coloriées en rouge ou en jaune, d’autres encore tournées en ballon, adornées de multiples colliers de rainures, armées d’une « pinne » formidable d’acier luisant, toupies énormes, faites celles-là pour la patte géante d’un « voetcapoen ».

Alberke pointait sur la vitrine un index volontaire :

— Celle-là, je veux, moi !

Et c’était naturellement la plus grosse. Léontine haussait les épaules, se moquait de lui :

— Tenez, tenez ! Mais elle est presque si grosse que ta tête ! Tu ne saurais pas seulement la faire aller…