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Mme KAEKEBROECK À PARIS

besoin. Au surplus, on attendait les couches d’Hermance pour la première semaine de décembre et Mme Kaekebroeck en était agitée comme s’il se fût agi de sa propre fille, car elle avait toujours été bien plus qu’une sœur pour sa cadette, étant donnée la grande différence d’âge qui existait entre elles.

Toutefois l’événement n’avait rien qui dût inquiéter personne, puisque la jeune Mme Dujardin était en parfaite santé et portait crânement son premier fardeau maternel. N’importe, Adolphine ne tenait plus en place. Elle ne parlait que d’Hermance, voulait que tout le monde s’extasiât sur sa bonne mine. Elle s’exclamait :

— Hein, comme elle est forte, n’est-ce pas !

Mais un souci lui venait :

— Pourvu qu’il n’y en a pas deux…

— Trois peut-être, faisait alors M. Rampelbergh qui mettait toujours les choses au mieux dans le pire.

Elle se récriait. Mais il disait que ça ne