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Mme KAEKEBROECK À PARIS

s’attarda encore un moment à des recommandations :

— Tu sais, dit-elle en montrant le doigt au bonhomme, tu sais ce que tu m’as promis… Il faut bien te soigner et te coucher de bonne heure. Surtout défense absolue d’aller retrouver Papa et Verbeeck au Château d’Or. Avec ce brouillard, ça ne vaut rien du tout pour toi…

Et gentiment, elle lui tendit son front par-dessus le comptoir.

— Oui, oui, Chère, dit-il en la baisant avec tendresse, c’est promis. Quand j’ai fini cette page, je ferme le livre et je cours vite dans mon portefeuille !

Malgré l’heure, la rue demeurait ce soir animée et joyeuse ; ses boutiques attroupaient les passants devant leurs vitrines flamboyantes où s’étalait sur un cartel le nom magique de Saint-Nicolas.