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Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/167

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Mme KAEKEBROECK À PARIS

d’une liasse qui se balançait à l’un des brancards. Et tandis qu’elle tournait la feuille de papier en forme de cornet autour de son bras :

— Ça est pour emporter, n’est-ce pas ? dit-elle d’une voix éraillée.

— Ah sacrebleu non ! Tenez, c’est Madame qui veut à toute force en goûter quelques-unes…

Et dans l’accent de Joseph, se peignait toute l’horreur que lui inspirait une telle gourmandise. Mais Adolphine s’avança bravement, tandis que Thérèse pouffait de rire, bien qu’un peu scandalisée tout de même :

— Mais ça Adolphine ! Si quelqu’un de connaissance passait maintenant !

— Ça m’est bien égal !

Cependant la maritorne, plongeant son écumoire au fond de la marmite, ramenait à la surface mousseuse du noir bouillon quelques monstrueuses « caricoles » qu’elle versa sur une planchette. Elle les prenait une à une, les